La petite Tambouille

lapetitetambouille.blogspot.com

Certains d'entre vous le savent déjà, mais pour ceux qui l'ignorent, ma vie va très bientôt être pas mal bouleversée.

Il paraît qu'il y a chez les femmes enceintes, un besoin de nettoyage, de ménage en grand qui viendrait d'un vieil instinct qui pousse la maman à préparer le nid pour ses petits. Alors après avoir tout chamboulé chez moi, après avoir forcé Kuzco à changer trente fois les meubles de place, de l'avoir forcé à accrocher douze cadres et des rideaux, à avoir récuré des coins de mon appartement où je n'avais jamais fourré mon nez, j'ai décidé de m'attaquer à mon blog !

Plutôt que de tout modifier, j'ai préféré repartir de zéro et créer un nouveau blog ! Probablement que j'écrirai de manière aussi erratique que sur le précédent, mais je suis pleine de bonnes résolutions ! J'ai quelques idées de recette dans mes cartons que je compte bien tester prochainement, et l'arrivée imminente (ou presque) d'un nouveau membre dans la famille, m'a poussée à me lancer dans des travaux manuels dont je parlerai peut-être si je n'ai pas trop honte du résultat !!

J'ai transféré tout le contenu de mon ancien blog sur le nouveau pour que vous puissiez, si l'envie vous en prend (on ne sait jamais !), retrouver les recettes déjà publiées ou les oiseaux dont je parle.

Alors, bonne lecture et à très bientôt sur lapetitetambouille.blogspot.com !

Kuzca.

Château de Gizeux

Je sais, je sais, ne dites rien... Je suis nulle comme blogueuse. Un billet tous les deux mois, quand je vois Chamo, Ktrine ou Marie Cotcot qui publient chaque semaine, voire chaque jour, ou Charles nda qui, s'il ne brille pas par la régularité de ses posts, le fait par la qualité de ses articles, je me rends compte que j'ai des progrès à faire !!

Bon, je suis quand même pleine de bonne volonté, et je me dis que dans pas si longtemps, je serai obligée de cuisiner plus que je ne le fais en ce moment, ne serait-ce que pour nourrir la petite chose qui fait présentement une rave party dans mon ventre (je ne vois pas d'autres explications à toute cette agitation).

Comme j'ai encore un peu de temps avant que cette petite grenouille de 20 centimètres ne se mette à manger des aliments normaux, je ne mange que des pizzas, des pâtes et des macdo salades et je n'ai donc pas vraiment de recettes à proposer.

En revanche, je rentre tout juste de vacances et, qui dit vacances pour Kuzco et moi, dit bilbaudage à la recherche d'oiseaux et autres bêtes en tout genre. Et figurez-vous que cette petite semaine dans la région des châteaux de la Loire a été plus que productive ! 

On a pu visiter Chambord, Chenonceau, Cheverny, Ussé et Gizeux. Tous ces châteaux sont magnifiques mais j'ai, et de très loin, préféré le trop méconnu château de Gizeux. S'il n'est pas aussi pompeux et raffiné que les autres, il est de loin (selon moi en tout cas), le plus riche ! Ce château est encore habité actuellement, alors en le visitant on entend des bébés pleurer, des enfants qui jouent, des portent qui claquent. Les photos de la famille sont affichées dans les pièces du château... Et la visite guidée (qui n'est pas du tout chère par rapport aux autres châteaux), nous a permis d'apprendre plein de petites anecdotes, historiques ou non, sur la vie de ce château. Je recommande donc fortement à tous ceux que ça intéresse de le visiter (en plus, ils prévoient plein d'activités pour les enfants - chasses aux trésor, énigmes...).

Côté ornithologie, les vacances ont aussi été riches ! Nous avons pu découvrir plein d'espèces que nous n'avions jamais vues et ce grâce, notamment au site de la LPO Touraine qui indique chaque jour où ont été vues différentes espèces. Nous avons aussi fait une excursion sur les bords de Loire avec un animateur de la LPO fort sympathique qui nous a appris tout un tas de choses !

Entrons donc dans le vif du sujet ! (Cliquez sur les photos pour les agrandir)

D'abord, les bêtes pas à plumes :

Nous avons croisé une très jolie Libellule, le Caloptéryx éclatant (Calopteryx splendens).

Une inquiétante Mante religieuse (Mantis religiosa).

Un lézard des murailles (Podarcis muralis)... lézardant sur une muraille !

Mais surtout, nous nous sommes retrouvés nez à nez avec un chevreuil qui avait l'air très intrigué par notre présence... 

Côté bêtes à plumes, nous avons croisé une très belle Aigrette garzette (Egretta garzetta) en pleine session de pêche dans l'Indre.

D'inombrables Buses variables (Buteo buteo) chassant dans les champs qui bordent les départementales.

Un Héron cendré (Ardea cinerea) à la Chapelle-aux-Naux (37).

Des Hirondelles de cheminées (autrement appelées Hirondelles rustiques) (Hirundo rustica) sachant chasser sans leur chien.

Ainsi que des Hirondelles de fenêtre (Delichon urbicum) qui nichaient sur les tours du château d'Ussé.

Une Mésange nonnette (Poecile palustris) virevoltant dans le domaine du Ciran (45).

Un magnifique faucon crécerelle (Falco tinnunculus) pratiquant son fameux "vol en Saint-Esprit".

Plusieurs Hérons garde-boeufs (Bubulcus ibis)... gardant des vaches limousines.

Un Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) faisant une pause sur la Loire avant de rejoindre ses quartiers d'hiver en Mauritanie.

Un magnifique Busard Saint-Martin (Circus cyaneus).

Et enfin, une très jolie Sterne Pierregarin (et non pas Pierragrain...) (Sterna hirundo) autrement appelée Hirondelle de mer.

Voilà une petite recette toute simple, et, pour une fois, plutôt légère (enfin bon, il y a du beurre quand même, rassurez-vous !). Si les madeleines étaient très bonnes, j'ai quand même eu un sérieux problème de cuisson... J'ai eu beau faire plusieurs essais, elles n'étaient pas assez dorées dessous. Je n'ai malheureusement pas trouvé de solution... Donc si quelqu'un a des conseils, je suis preneuse ! Deuxième problème, les madeleines sèchent très vite. Prenez soin de les conserver dans une boîte hermétique !

Pour une cinquantaine de mini-madeleines (j'ai aussi fait une dizaine de financiers avec la pâte, ça marche aussi très bien !)

• un moule à mini-madeleines (jusque-là, c'est logique...)
• 3 oeufs
• 1 citron
• 125 grammes de sucre
• 150 grammes de farine
• 130 grammes de beurre
• 1/2 sachet de levure chimique

Faites préchauffer le four à 220°C

Battez le sucre avec les oeufs entiers. Ajoutez ensuite la farine en pluie pour ne pas faire de grumeaux. Faites fondre le beurre au micro-onde. Avec un pinceau, badigeonnez le fond des moules et mettez-les au frais.

Après avoir lavé le citron, prélevez-en le zeste à l'aide d'un économe. Mixez le zeste (ou hachez-le si vous êtes courageux) et pressez le citron.

Ajoutez le beurre fondu, le jus de citron et le zeste. Goûtez bien la pâte pour savoir si vous trouvez qu'il y a trop ou pas assez de citron. Pour ma part, je trouve que le jus et le zeste d'un citron, c'est parfait. J'ai goûté avec le jus d'un demi citron et ça manquait un peu de goût. Ajoutez enfin le demi sachet de levure et mélangez bien. 

Remplissez vos petits moules. L'idéal est de les remplir aux trois quarts, sinon vous allez, comme moi, vous retrouver avec une mono-madeleine...

Enfournez le tout pendant 7 à 10 minutes environ (ça dépend de votre four... Surveillez bien la première fournée). Moi j'ai laissé 8 minutes.

Il n'y a plus qu'à déguster !

Voilà, enfin, comme promis, la fameuse recette que je vous ai annoncée il y a déjà un bon moment. Cette recette est en partie née à cause d'un sérieux problème d'organisation. Nous avions des gens à dîner chez nous, j'avais prévu de faire un fondant au chocolat et Kuzco m'avait soufflé l'idée de l'accompagner d'une chantilly à la mangue. Nous avons donc acheté tout ce qu'il faut pour faire une chantilly à la mangue, mais je ne me suis pas du tout préoccupée de mon fondant. Le jour J, une demi-heure avant l'arrivée des invités, je m'aperçois que je n'ai pas asez d'oeufs et que je n'ai pas de sucre (Je suis la reine de l'organisation !). J'ai donc improvisé un fondant avec ce qu'il me restait et le résultat a été plus que bon. Dans l'urgence, je n'ai malheureusement pas eu le temps de prendre des photos. J'ai donc dû refaire la recette pour pouvoir prendre des photos. Mais voilà, le temps passe vite, je procrastine et je ne l'ai fait qu'hier. Mais elle est faite ! Les photos sont prises, je peux la partager avec vous.

Pour environ neuf fondants, vous aurez besoin de :

• un moule à mini-cake
• deux oeufs
• 100 grammes de farine
• 100 grammes de sucre glace
• 100 grammes de beurre
• 100 grammes de chocolat noir
• un demi-sachet de pépites de nougatine (environ 50 grammes)

Peinturlurez le fond du moule à mini-cake (oui, même s'il est en silicone, ça donne un petit goût caramélisé à la cuisson, c'est top !). Mettez-le ensuite au frigo.

Faites fondre le chocolat et le beurre coupés en petits morceaux au bain marie (ou au micro-onde si vous êtes un peu feignasse). Une fois que le tout a bien commencé à fondre, battez les oeufs entiers avec le sucre. Commencez par battre lentement jusqu'à ce qu'ils commencent à prendre forme. Ensuite, faites-vous plaisir, allez-y à fond ! Une fois que le mélange est bien blanc et mousseux (comme sur la photo), incorporez délicatement le chocolat et les pépites de nougatine avec une nénette (si vous ne savez TOUJOURS pas ce qu'est une nénette, allez voir par ici). Incorporez ensuite la farine en pluie (pour que ça ne fasse pas de grumeaux et que ça ne casse pas "l'effet mousseux" des oeufs.

Remplissez le moule et mettez-le au frigo pendant une demi-heure minimum. 

Un quart d'heure avant de servir, sortez les fondants du frigo et faites les cuir à four chaud (220°C) pendant environ 10 minutes. Surveillez-les bien. Si vous les aimez coulants, sortez les dès que le dessus est cuit. Si vous l'aimez bien cuit (et donc pas vraiment fondant), sortez-le du four lorsque, quand vous plantez un couteau dedans, il ressort propre. N'oubliez pas que le gâteau a toujours tendance à sécher un peu en refroidissant. Il vaut donc mieux qu'il ne soit pas assez cuit que trop.

Pour environ un demi-litre de chantilly à la mangue

• un siphon (sauf si vous savez faire la chantilly sans siphon ce qui n'est pas mon cas)
• un chinois (une sorte de passoire en forme de pyramide avec de très petits trous)
• une mangue bien mûre
• 40 centilitres de crême entière liquide (ne prenez pas de la crême allégée, sinon la chantilly ne montera pas).
• 40 grammes de sucre glace

Epluchez la mangue et coupez sa chair en petits morceaux. Mixez les petits morceaux. Vous obtiendrez une sorte de brunoise de mangue. Passez la "brunoise" au chinois pour en sortir le jus. Il faut écraser un peu la brunoise avec une cuiller pour extraire le plus de jus possible.

Diluez le sucre glace dans la crême liquide. Si ça fait des grumeaux (même des tous petits), passez le mélange au chinois. Le moindre petit morceau risque de boucher votre siphon... Ajoutez ensuite le jus de mangue. Goutez le mélange pour vérifier que c'est suffisamment sucré et "mangué" selon votre goût.

Versez le tout dans votre siphon. Il ne faut pas remplir le siphon entièrement, gardez toujours au moins un quart ou un tiers vide. Refermez-le soigneusement et mettez la capsule de gaz. Il faut que votre siphon fasse un bruit genre "Pshhhhhht" ou "pouic". Peu importe le bruit, mais il en faut un ! Ca vous permet d'être certain que le gaz est bien entré dans le siphon.

Ensuite, vous pouvez secouer votre siphon deux ou trois fois maximum, mais pas plus !!! Si vous secouez trop, vous risquez d'avoir une mauvaise surprise... Une explosion de chantilly dans votre cuisine (ou ailleurs !). Rien de dangereux, mais si vous ne voulez pas retapisser votre cuisine ou votre salon (ça sent le vécu... oui...) avec de la chantilly, ne secouez pas trop votre sihon. Laissez-le reposer une bonne heure dans votre frigo la tête en bas.

Pour le "pailleté" de caramel

• du sucre
• une casserole ou une poêle avec un fond clair pour pouvoir apprécier la couleur du caramel
• une feuille de papier sulfurisé

Versez une couche assez fine de sucre au fond de la casserole ou de la poêle et laissez le fondre à feu vif. Pas besoin de remuer, attendez juste que le caramel prenne une belle couleur dorée pour le sortir du  feu. Une fois la casserole sortie du feu, testez la consistance du caramel. Il faut que le caramel coule en ruban.

Quand il a la bonne consitance (attention, le caramel, en dehors du feu
va se cristalliser très vite). Prenez-le avec une cuiller et faites des

 dessins sur la feuille de papier sulfurisé. J'en ai fait un très gros parce que Kuzco n'aime pas le caramel, mais vous pouvez en faire plusieurs petits.

Attendez que ça sèche bien (il suffit d'une ou deux minutes) et décollez délicatement le papier sulfurisé. Vous pouvez le décoller par  en dessous pour plus de sécurité. Vous mettez votre "sculpture" sur un bord de table et vous enlevez le papier par en dessous (suis-je bien claire ?). Si tout va bien, vous devez obtenir quelque chose comme sur la photo de droite.

Et voilà ! Il n'y a plus qu'à dresser... et à déguster !

Je vous invite tous à suivre ce nouveau blog. De très belles photos, de jolies pensées, un très beau blog !
On y régale ses yeux et on y apprends des choses !
Croyez-moi, ça vaut le détour !

Alors filez chez Ktrine par ici : http://leprixdunclou.blogspot.com et laissez des commentaires, elle adore ça !

Bon voyage !

Pour ce qui est de régaler vos papilles, ne désespérez pas. J'arrive très bientôt avec une recette de fondant choco-nougatine accompagné de sa chantilly de mangue... Je l'ai faite une fois, mais je n'ai pas eu le temps de prendre des photos... Je dois la refaire bientôt pour pouvoir poster la recette !

A très bientôt !

Voilà une éternité que j'ai posté ma dernière recette. Ca fait tellement longtemps que je ne me souviens même plus de ce que c'était... Bon, je vais essayer de me rattraper avec cette petite recette de samosas. 

L'idée m'est venue en allant manger avec une de mes meilleures amies dans un petit restaurant indien du 10ème arrondissement de Paris. Je me suis régalée et je me suis dit qu'il fallait que j'essaye de cuisiner des samosas. Une fois rentrée dans ma région natale, j'ai fait part de mon envie à Kuzco qui a filé m'acheter ce dont j'avais besoin. J'ai tout préparé jeudi soir, on avait plus qu'à les faire frire et les manger vendredi pour le dîner ! Ben c'était vachement bon ! Ce qui était très surprenant, c'est que chaque samosa avait un goût différent. Pourtant, ils avaient tous la même garniture !

Bon, je ne vous fait pas attendre plus longtemps, voilà ma recette.

Pour une trentaine de samosas.

• 8 feuilles de brick (essayez de prendre des formes rectangulaires)
• 200 grammes de viande de boeuf hachée
• 1/2 poivron rouge
• 2 échalotes
• 1 gousse d'ail
• Une dizaine d'olives noires (mais pas des olives à la grecque... Des olives nature qu'on trouve dans la marque Crespo)
• du paprika
• du cumin
• des graines de coriandre (si vous avez un moulin, sinon, de la coriandre moulue)
• du piment
• Sel, poivre
• Et tout les restes de votre frigo (moi j'avais une pomme de terre que j'ai fait revenir dans de la graisse de canard)

Émincez les échalotes et la gousse d'ail (que vous aurez préalablement dégermée). Faites les revenir dans un peu de beurre et ajoutez du sucre pour ça caramélise bien.

Quand ils ont une belle couleur caramel, ajoutez la viande. Remuez bien. Pendant que la viande commence à cuire, émincer le demi poivron  et coupez les olives en rondelles. Mettez-les de côté.

Maintenant, il faut assaisonner la viande. Salez et poivrez généreusement. Ensuite, ajoutez tous les épices et goûtez régulièrement. Il n'y a pas vraiment de règles pour les épices. Il faut faire selon votre goût. L'idéal c'est de goûter à chaque fois que vous ajoutez quelque chose. Pour vous donner une indication, j'ai dû mettre quelque chose quand comme cuiller à soupe de paprika, une cuiller à café de cumin, une cuiller à café de coriandre moulue et une cuiller à café de piment.

Ajoutez le demi poivron et les olives au dernier moment pour qu'ils ne cuisent pas trop et qu'ils gardentleur croquant (surtout pour le poivron !).

Commence maintenant une étape plus technique... Le constituage des samosas. Je dois avouer que j'ai un handicap... Je suis nulle en représentation des formes dans l'espace... Alors j'ai eu beau regarder des dizaines de vidéos qui expliquent comment plier les samosas sur Internet, je n'ai pas été capable de le reproduire. Heureusement, Kuzco est très fort pour ses choses-là. Il m'a donc aidé dans cette tâche délicate. Et il m'a beaucoup aidé pour le pliage des samosas qui, avouons-le, est un peu fastidieux !

Voilà des petites photos pour vous expliquer comment les plier. Si vous ne comprenez pas mes explications pourtantlimpides, n'hésitez pas à cliquer ici où vous trouverez une vidéo explicative assez claire.

Alors, comment plier les samosas ?

Si vous avez comme moi des feuilles de brick carrées, il faut commencer par les découper pour leur donner une forme rectangulaire.

Ensuite, déposez un peu de garniture sur un côté du rectangle.

Rabattez le coin de la feuille de brick par dessus la garniture pour former un triangle.

Rabattez ensuite le triangle que vous avez formé afin que le côté sous lequel il y a ma main gauche soit perpendiculaire au grand côté du rectangle. Quelqu'un me suit ?? Non parce que en plus d'être nulle en représentation des trucs dans l'espace, je suis nulle en explications...

Après, il suffit (je dis ça comme si c'était facile !) de rabattre les triangles les uns à la suite des autres jusqu'à ce qu'il n'y ait plus la place. Dis comme ça, vous ne devez rien comprendre, mais des images vous aideront ! Sinon, référez-vous à la vidéo que j'ai mise en lien !

Et voilà le travaiiiiil !

Il faut mettre un peu de jeune d'oeuf (ou de lait) pour coller le morceau de feuille de brick restant. Vous pouvez aussi faire rentrer le coin restant à l'intérieur du samosa.

Une fois pliés, il n'y a plus qu'à les faire frire à feu moyen dans un fond d'huile faite exprès pour frire.

Et voilà des petits samosas de Noël à déguster bien chauds avec une petite salade !

Bon appétit !

2010 aura été, pour Kuzco et moi, l'année des voyages. Entre nos vacances et les voyages de travail, on a fait beaucoup de kilomètres... et ce n'a pas été pour nous déplaire ! 

Nous revenons d'un périple au Costa Rica. Ce petit pays d'Amérique centrale situé entre le Panama et le Nicaragua, est réputé pour sa biodiversité et ses paysages paradisiaques. Il a aussi la particularité d'être le seul pays au monde ne disposant pas d'une armée propre. Celle-ci a été abolie dans les années 40.

Pour moi qui adore les oiseaux, le pays des "Ticos" et ses 830 espèces d'oiseaux était un vrai paradis. J'étais comme une enfant dans un magasin de jouet, toujours le nez en l'air ! Et il m'a été difficile de me concentrer dans les moments où il fallait vraiment travailler... ! 

Côté cuisine, ce pays est à l'image de son nom : RICHE ! La cuisine est absolument délicieuse... Je me suis régalée à chaque repas... Que ce soit au petit déjeuner avec le fameux Gallo Pinto (du riz avec des haricots noirs), ou le déjeuner avec le poisson typique, le Tilapia ou au dîner avec la viande de boeuf si goûteuse qu'ils ont là-bas.

Ce voyage a vraiment été magique et à peine rentrée, je me suis fait une promesse : revenir. Je dois absolument y retourner pour continuer mes observations d'oiseaux et savourer à nouveau la cuisine locale.

En attendant, voilà un petit aperçu de mes découvertes aux noms et aux plumages plus qu'exotiques. Les photos ne sont pas toutes très belles, mais nous n'avions pas beaucoup de temps pour rester à l'affût des oiseaux... et on ne dispose pas non plus d'un matériel de professionnel... C'est ce qui est d'ailleurs un peu frustrant. Quand on voit d'aussi belles choses, on aimerait pouvoir les immortaliser plus fidèlement.

Profitez bien ! et... comme on dit là-bas, ¡ Pura Vida !

Cliquez sur les photos pour les agrandir.

Pour commencer, voilà un oiseau très présent dans tout le Costa Rica : l'Urubu noir (Coragyps atratus). On le voit souvent planer au dessus des plaines. Il est le plus souvent seul, mais il peuvent être des dizaines quand ils trouvent une carcasse. 

Voilà ensuite un rapace très proche de l'Urubu noir : l'Urubu à tête rouge (Cathartes aura). Il se distingue du premier par la couleur de sa tête, vous l'aurez compris, mais aussi par sa manière de repérer sa nourriture. Il les repère à l'odorat alors que l'Urubu noir les repère à la vue.

Continuons avec les rapaces. Voilà un magnifique spécimen. Je suis assez fière de la photo, et c'est vraiment un coup de bol. J'ai dégainé en une demie seconde après avoir entendu Kuzco hurler "Làààààà !". J'ai visé un peu au pif et j'ai pris cette unique photo ! Admirez donc, le Caracara huppé (ou Caracara à crête) (Caracara plancus). Vous noterez que manifestement, il n'est pas rentré bredouille de la chasse !

Voici maintenant des oiseaux que nous avons pu observer en très grand nombre lors de la visite d'une ferme aquacole dans la région du Guanacaste. Ce sont des oiseaux que nous n'avons pas du tout dans nos régions françaises et qui sont très impressionnants. Je vous présente le Tantale d'Amérique (Mycteria americana).

Il était accompagné de Spatules rosées (Platalea ajaja) qui étaient plus rares, mais tellement magnifiques. Leur couleur est vraiment surréaliste...

Nous avons aussi pu observer dans cette fameuse ferme, de très beaux Hérons striés (Butorides striata)  au regard perçant !

Ils avaient peut-être le regard perçant parce qu'ils regardaient ça...

Dans un autre genre, j'ai vu des Quiscale à longue queue en quantité ! J'ai appris que cette espèce d'oiseau au chant assez joli était invasive. Les Quiscales se sont installés en masse au Costa Rica (il y en a en effet partout, ça en devient très bruyant !) et ils ont chassé l'oiseau symbole du Costa Rica. Le Yigüirro (Turdus grayi), autrement dit, le Merle fauve.

Vu leurs têtes, on comprend que le Merle fauve ait fuit !! Voilà donc Quiscale à longue queue (à gauche) et sa dame (à droite) (Quiscalus mexicanus). Notez qu'elle a l'air plus qu’acariâtre !

Voilà encore un Pic d'Hoffman (Melanerpes hoffmannii) qui a été plus que difficile à prendre... La photo est assez mauvaise, mais c'est la meilleure que j'aie ! Je le trouve magnifique avec sa petite calotte rouge vif.

En voilà un qui a un drôle de nom : le Tohi à grands pieds (Pezopetes capitalis) qui, malgré la pluie tropicale diluvienne, a osé mettre le nez dehors pour picorer un trognon de pomme, qu'il s'est fait voler juste après la photo par un écureuil ! Vous remarquerez qu'il porte plutôt bien son nom !

Nous avons aussi croisé de drôles de petits oiseaux. Semblables à nos Moineaux, ils batifolaient près des poubelles d'un café perché dans le cratère du Volcan Irazu. Ce sont en réalité des Bruants chingolo (Zonotrichia capensis) et je les trouve très élégants avec leur collier orange.

Enfin, et c'est peut-être le plus joli, le Costa Rica regorge de Tyrans en tout genre. Ils sont assez difficile à distinguer les uns des autres à part le Tyran mélancolique (Tyrannus melancholicus) qui a la tête toute grise.

Voilà un autre Tyran ; je crois que c'est ce qu'on appelle un Tyran sociable (Myiozetetes similis) mais il est vraiment difficile à distinguer du Tyran diadème (Conopias albovittatus) ou du Tyran pitangua (Megarynchus pitangua) qui est tout de même un peu plus gros.

Nous avons aussi pu observer, mais malheureusement pas photografier, une Frégate superbe (Fregata magnificens), une Pénélope unicolore (Chamaepetes unicolor), un Tohi à cuisses jaunes (Pselliophorus tibialis) et une Tourterelle à ailes blanches (Zenaida asiatica). Mais les photos viendrons après notre prochain voyage au Costa Rica ! Cette fois, nous prendrons le temps d'observer !

En attendant, il faut retourner travailler dans le froid et la grisaille !

Bonne soirée !

Voilà plusieurs jours que je réfléchis à ce que je vais pouvoir vous raconter de mes vacances à Montréal et à New York. Raconter ce que nous avons vu, ce que nous avons fait et aimé prendrait trop de pages... Nous avons passé de merveilleuses vacances et mes premiers pas sur le nouveau continent ont été incroyables ! A vrai dire, notre voyage nous a surtout donné l'envie de retourner là-bas. Que ce soit au Québec, qu'à New York. 

Faute de mots et de temps pour faire un compte rendu détaillé, voilà quelques photos. Des photos de nos voyages d'abord qui a commencé à Montréal, qui s'est poursuivi à Québec, qui nous a conduit jusqu'au nord de Québec dans une réserve faunique et qui a continué à New York avant dernier détour par Montréal. Autant vous dire qu'on a fait des kilomètres. Mais malgré nos périples et les kilomètres avalés, j'ai l'impression de n'avoir rien vu du Québec en particulier et du Canada en général. Ce pays est tellement grand ; il y a tellement de choses à voir ! Voilà donc un bref aperçu de notre merveilleux voyage.

Mais, je ne serai pas moi si je ne passais pas mon temps les yeux braqués vers le ciel à la recherche d'oiseaux. Cela nous a permis de faire des rencontres extraordinaires. Et j'ai hâte de vous raconter tout ça ! Je n'ai pas fini d'identifier tous les oiseaux que nous avons vu. Mais je vais vous présenter certaines de nos merveilleuses trouvailles.

Pour commencer, voilà un oiseau que je ne connaissais pas du tout, mais qui est très présent à la fois au Québec et à New York. Je vous présente le Merle d'Amérique (Turdus migratorius) avec son joli poitrail orangé.

Nous avons ensuite profité d'une randonné de six heures dans la montagne pour observer quelques espèces. Et pas seulement d'oiseaux !

Nous avons d'abord croisé un Maman Porc-épic avec son bébé.

Ensuite, un Mésangeai du Canada (Perisoreus canadensis) a failli se poser sur la tête de Kuzco avant d'aller picorer un peu plus loin.

Enfin, nous avons croisé une Gélinotte huppée (Bonasa umbellus) qui faisait sa promenade du soir.

Pour finir avec les oiseaux du Québec et avant de s'attaquer à nos trouvailles New Yorkaises, voilà le petit dernier de la bande : un Héron strié (Butorides striata) découvert paraissant sur un rocher sur le Saint Laurent.

Parlons à présent de New York City, et plus particulièrement de Central Park... Si on m'avait dit que je verrais autant d'oiseaux à New York, je n'y aurais jamais cru. Un ornithologue amateur que nous avons croisé là-bas nous a expliqué que nous étions à la période des migrations et que les oiseaux venant du nord, voyant la marre verte qu'est Central Park vu du ciel s'y arrêtent pour quelques jours.

Soyez attentifs, je vous garde le meilleur pour la fin ! 

Pour commencer un magnifique Quiscale à longue queue (Quiscalus mexicanus) qui a l'air d'avoir des choses à dire !

Voilà un des innombrables écureuils qui peuplent Central Park.

Voilà également une petite Sitelle à poitrine blanche (Sitta carolinensis) qui était bien agitée !

Nous avons aussi vu un très beau Geai bleu (Cyanocitta cristata), qui, comme vous le constatez, ne nous a pas laissé le photographier facilement.

Voilà un oiseau dont je n'avais jamais entendu parler, mais qui est vraiment magnifique. Tout en finesse et élégance : le Moqueur chat (Dumetella carolinensis).

Bon, préparez vos mirettes, on approche du clou du spectacle. Avant l'apothéose, voilà la pré-apothéose. Parce que bon, soyons honnêtes, les trois quarts de mes photos sont floues ou prises de loin. Mais alors celles là, je n'en suis pas peu fière. Certes, je n'y suis pas pour grand chose, ces oiseaux-là sont beaucoup moins timides que tous les autres. Mais bon... Admirez donc le Cardinal rouge (Cardinalis cardinalis) mâle (à gauche) et sa dame (à droite) !

Vous l'attendiez tous, voici le clou du spectacle. Voici le truc de ouf malade qu'on a vu lors d'une excursion à Central Park. Mais avant toute chose, je vais vous raconter une petite histoire. Il faut que je vous raconte comment tout a commencé. Vous l'aurez compris, nous étions à New York, en ballade à Central Park, l'objectif de l'appareil vissé sur les oiseaux. Nous étions en train de poursuivre une sitelle qui n'arrêtait pas de bouger quand un gentil monsieur est venu nous demander en anglais : "Are you looking for the hawk ?". Moi, je croyais me souvenir que "hawk" c'était un rapace, mais je ne voyais pas trop pourquoi le gentil monsieur me parlait de rapace alors que je prenais en photo une Sitelle... J'ai bafouillé trois mots mais le monsieur ne s'est pas démonté et nous a demandé de le suivre.

Il nous a alors emmené hors des sentiers de Central Park, dans un endroit un peu plus sauvage au milieu des arbres. Moi, toujours aussi téméraires, j'étais persuadée que le gentil monsieur était un terroriste psychopathe cherchant juste à nous attirer dans un coin sombre pour nous dépecer, mais Kuzco n'est pas aussi méfiant que moi. J'ai bien fait de l'écouter, parce qu'au détour d'un chemin, sur un arbre juste à côté de nous, que vois-je ? Qu'apercevois-je ? Un truc de ouf malade, je vous l'ai dit. Sur une branche, était posée une buse. Une vraie buse dite "à queue rousse" (Buteo jamaicensis) gentiment en train de se sustenter d'un petit lapin innocent.

Je ne remercierait jamais assez ce gentil monsieur, pas du tout terroriste psychopathe qui nous a permis d'observer ce magnifique spectacle (même si, en vrai, je ne suis pas fan des déchiquetages de lapin à coup de bec...). 

Enjoy !

Oui, je sais ça paraît incroyable de voir une buse à Central Park, mais on nous a expliqué qu'elles nichaient en haut des building autour de Central Park. Mais là n'est pas le plus incroyable. Le plus incroyable, le voilà : je vous l'ai dit, cette buse était en train de déjeuner. Bien. Mais vous savez que Central Park est habité par de nombreux écureuils, et la buse mangeait justement sur le territoire de deux écureuils qui par de petits cris bizarres faisaient bien savoir que ça ne leur plaisait pas beaucoup.

Mais tout à coup, un écureuil plus téméraire que les autres a attaqué la buse qui a montré à l'écureuil qu'il pouvait essayer de l'attaquer s'il voulait servir de goûter. C'était un moment intense et incroyable. J'en ai encore plein d'étoiles dans les yeux. Mais je vous laisse apprécier par vous-même.

Voilà la suite de mon cours de cuisine. Après la volaille, attaquons-nous au dessert... Et quel dessert ! Il était délicieux ! Voilà la recette toujours pour deux personne :

• 10 centilitres de crème liquide entière
• 15 grammes de sucre glace
• 50 grammes de mascarpone

Battez la crème liquide en chantilly et ajoutez le sucre glace. Pour la chantilly, commencez par battre doucement. Quand la mousse devient vraiment ferme, accélérez la cadence. 

Assouplissez le mascarpone en le remuant avec une cuiller. Incorporez-le à la chantilly à l'aide d'une nénette (si vous ne savez pas ce que c'est, référencez-vous à l'article sur les macarons)

Pour le caramel de griotte, il faut : 

• 100 grammes de sucre
• des cerises griottes avec du jus (ça peut se faire avec n'importe quel fruit et un peu de jus de fruit)

Il vous faut une poêle en inox. Le tefal supporte mal les températures du caramel et le cuivre ne permet pas de voir la couleur du caramel. Versez les 100 grammes de sucre dans la poêle. Surtout, ne rajoutez pas d'eau. Le chef nous a expliqué que ça ne faisait que ralentir la fusion du caramel. Quand le caramel est liquide, ajoutez les cerises avec un peu de jus.

Pour le moelleux, il faut :

• un oeuf
• 25 grammes de chocolat noir
• 30 grammes de farine
• 30 grammes de sucre
• 25 grammes de beurre

Faites fondre le beurre et le chocolat au bain marie (c'est important, le faire dans une casserole ça laisse un goût de cramé selon le chef). Battez l'oeuf entier avec le sucre jusqu'à ce qu'il blanchisse. Quand le mélange mousse et devient vraiment blanc, incorporez le chocolat fondu, puis la farine en pluie. Incorporez tout ça avec une nénette pour éviter de faire "retomber" l'oeuf et n'incorporez pas trop longtemps, ça risque aussi de rendre le mélange moins mousseux.

Vous pouvez laisser le mélange au frais pendant une heure avant de le mettre dans des ramequins et de l'enfourner six minutes à four chaud (220°C).

Dégustez-le avec le caramel et la chantilly ! Bon ap. !

Bon, je viens de voir que mon dernier post datait du 30 juillet... Hum... Sans commentaire.

Il s'en est passé des choses pendant tout ce temps là. Et ça fait des choses à vous raconter ! Bon, j'espère que vous pardonnerez mon style un peu décousu, mais je rentre toute fraîche émoulue du nouveau continent, et mon cerveau est quelque peu embrumé par le décalage horaire.

Commençons par le commencement. Je vais d'abord vous raconter mon premier cours de cuisine qui m'a été offert pour mon dernier anniversaire. J'en profiterai pour vous donner les recettes et les petits trucs du chef (en tout cas, ceux dont je me souviens parce que ça remonte à un moment, maintenant).

J'ai été au mois de septembre à l'atelier des chefs pour un cours 60' chrono (qui a en réalité duré 90 minutes, mais là n'est pas la question). Le cours a été très intéressant. J'étais un peu déçue de ne pas vraiment pouvoir cuisiner autant que je l'aurais voulu, parce que, s'agissant d'un cours collectif; les tâches sont partagées entre tous. Nous étions assez nombreux et je ne me souviens pas avoir fait beaucoup plus que d'émincer un oignon... Mais ça a été tout de même très instructif.

Nous avons commencé par cuisiner des Ballotins de volaille au foie gras accompagnés d'une vierge aux noix et d'un crumble de parmesan. C'est un titre un peu pompeux pour décrire du foie gras enveloppé dans une sorte de papier cadeau de volaille (un filet de poulet en fait) et accompagné d'une vinaigrette améliorée aux noix et d'un crumble de parmesan.

Pour le dessert, on a eu le droit à un moelleux au chocolat au caramel de griotte accompagné d'une chantilly au mascarpone.

Ca en jette ! J'ai eu la chance de pouvoir emporter chez moi le petit plat que j'avais concocté et pour le partager avec Kuzco. C'était délicieux de la mort qui tue tellement que nos papilles s'en sont roulées par terre ! Je ne vous dit que ça !

Ce plat est divisé en trois parties : Toutes les proportions sont pour deux personnes. Il faut accompagner tout ça d'une bonne salade verte genre mesclun.

• Les ballotins
• La vierge
• Le crumble de parmesan

Commençons par le crumble de parmesan. Vous aurez besoin de :

• 35 grammes de farine
• 35 grammes de parmesan (il faut acheter un bloc de parmesan que vous râperez vous-même parce qu'il parait que le parmesan en poudre qu'on trouve n'est en réalité composé que des vieilles croûtes dont personne ne veut - dixit le chef)
• 35 grammes de beurre un peu mou
• 35 grammes de chapelure de pain

Malaxez l'ensemble jusqu'à ce que ça forme de grosses boules. Ne malaxez pas trop, sinon, les morceaux seront plus petits et auront moins de goût. Etalez le tout de manière homogène sur une plaque de type tefal et enfournez à four chaud pendant environ 10 minutes à 210°C. Fiez vous à la couleur. Ca doit être joliment doré.

Ensuite, attaquons nous à la vierge. Vous aurez besoin de : 

• Un oignon
• Une petite dizaine de radis
• Une petite dizaine de cerneaux de noix
• Quelques brins de ciboulette
• De l'huile d'olive
• Sel, Poivre

Ciselez très finement les oignons, les radis et la ciboulette dans un petit récipient. Si vous n'avez pas la technique d'un chef pour émincer finement un oignon, allez voir cette petite vidéo. Vous allez voir, c'est génial ! Émiettez ensuite les cerneaux de noix dans le mélange et recouvrez le tout d'huile. Salez et Poivrez à votre convenance.

Voilà, la vierge est prête ! Vous voyez, c'était super simple !

C'est là que ça se corse un peu.... Comment faire les ballotins eux-mêmes ?

• Deux filets de poulet
• Des lamelles (assez étroites et assez longues) de foie gras
• Une goutinette de porto blanc
• du piment d'espelette
• Fleur de sel, Poivre
• Du film cellophane

Bon, je vous préviens, déjà que j'ai trouvé ça coton à faire avec un chef devant moi pour m'expliquer, mais par blog interposé ça ne va pas être de la tarte. Mais la difficulté ne concerne que la présentation et n'altère en rien le goût... C'est déjà ça. Mon ballotin n'était pas très beau, mais il était délicieux. N'ayez pas peur ! Lancez-vous !

C'est parti !

Alors, prenez tout d'abord vos lamelles de foie gras. Pour vous faire une idée de leur taille, il faut que le filet de volaille coupée en portefeuille (j'expliquerai ensuite comment faire) puisse s'enrouler autour du "bâtonnet" de foie gras". Il faut donc qu'il soit en longueur à peu près de la même taille que le filet. Pour la largeur, laissez environ 1 cm, mais mieux vaut faire trop large que pas assez. Vous pourrez retaille le morceau si c'est vraiment trop gros.

Disposez les morceaux de foie gras dans un récipient pour les assaisonner. Le chef nous a dit qu'il fallait toujours assaisonner le foie gras, parce que c'était vraiment très fade. Il ne faut pas lésiner sur les quantités de sel, poivre, piment et compagnie.

Arrosez les foies de porto blanc (ou autre si vous n'avez pas ça dans votre mini-bar). Si vous aimez ça, mettez en beaucoup, sinon, environ 5 centilitres suffiront. Saupoudrez abondamment de piment, de sel et de poivre. Laissez le foie trempatouiller pendant qu'on s'occupe de la volaille.

Attention, le découpage de la volaille est technique (en tout cas, moi j'ai trouvé ça dur !). Il faut ouvrir le filet en deux ou trois de manière à faire une sorte de portefeuille déplié. Posez le filet devant vous sur une planche à découper avec la pointe du filet vers vous. Ouvrez le filet en deux dans le sens de la longueur (comme vous feriez pour un sandwich). Si vous voyez qu'à un endroit le filet est beaucoup plus épais, recommencez la manoeuvre de manière à ce que le filet puisse être plié en trois (suis-je claire ??). 

Aplatissez bien le tout, posez un bâtonnet de foie gras sur le filet, et roulez la volaille bien serrée. Il faut que le foie ne dépasse pas trop (mais il peu dépasser un peu quand même).

Ensuite, découpez un bon carré de cellophane, posez votre "petit boudin" de volaille dessus et roulez le cellophane pour donner une belle forme au ballotin. Il faut vraiment que le cellophane soit bien serré et que votre ballotin forme un beau boudin bien compact. Roulotez les côtés du cellophane et faites un noeud de chaque côté pour que le foie gras en fondant ne sorte pas de la volaille. Pochez ensuite les ballotins dans une eau frémissante (il ne faut pas que ça bout vraiment) pendant 10 minutes. La viande doit être ferme, et le foie légèrement fondu.

Je suis désolée d'être aussi peu claire, mais comment faire sans vidéo ?? Promis, dès que je refais la recette chez moi, je prendrai des photos pour faire une sorte de tutorial. En attendant, n'hésitez pas à poser des questions en commentaire ou par mail si besoin. J'essaierai d'y répondre comme je peux !

Pour servir le tout : commencez par découper les ballotins. Il faut avoir un couteau sans dent qui coupe vraiment très bien. Découpez de belles tranches en biseau avec le cellophane (que vous enlevez après découpage... parce que c'est moyen bon le cellophane...)

Dans l'assiette, mettez une bonne poignée de salade au milieu et disposez joliment les biseaux de volaille autour en couronne. Versez la vierge sur la salade ou proposez là dans un petit ramequin et saupoudrez du crumble que vous aurez préparé !

Les ballotins se mangent aussi bien chauds que froids. Perso, je les préfère chauds parce que le fois gras est encore tout fondu. Mais c'est une question de goût.

Bon appétit !